Ahla la, me dis-je, c’est foutu. Foutu. Quelle imbĂ©cile. Quelques jours de stress Ă  me demander si je l’ai, ou si je ne l’ai pas. Des jours de torture. Et puis finalement, tĂŽt un matin Jene veux pas ĂȘtre une silhouette parmi eux, mais je le suis dĂ©jĂ . Et finalement aprĂšs tout ? Que je marche avec eux ou avec d’autre.ceux la me ressemblent tous, et je leur ressemble. Je suis pressĂ©e, je marche vite, je veux savoir ce qui m’attend aujourd’hui. Et ce n’est que passĂ© cette passerelle en bĂ©ton que je le saurai Bonjour je rentre du Portugal avec un goĂ»t trĂšs amer : j'ai dĂ©couvert une fois sur l'autoroute A22 les pĂ©ages Ă©lectroniques que les autoritĂ©s ne Vay Tiền Nhanh. Autrefois, le propriĂ©taire d’un cheval l’emmenait chez le marĂ©chal-ferrant. De nos jours, ce dernier se dĂ©place sur le lieu du travail Ă  accomplir et dispose de tous les outils nĂ©cessaires dans sa camionnette. Nicolas Giroud est intervenu chez une propriĂ©taire d’Aurignac pour ferrer un de ses chevaux. Ce marĂ©chal-ferrant a passĂ© un CAPa Certificat d’aptitude professionnelle agricole marĂ©chalerie, en 1996, au Centre de Formation Agricole de Gourdan-Polignan. "AprĂšs m’ĂȘtre fait la main quelques annĂ©es chez un patron, j’ai créé mon entreprise en 1999". Au volant de sa voiture tout terrain Ă  laquelle est attelĂ©e une remorque contenant tout le matĂ©riel nĂ©cessaire au marĂ©chal-ferrant forge Ă  gaz four, enclume, seaux, licols, tabliers, marteaux, rĂąpes, fers de diffĂ©rentes tailles et matiĂšres, clous de diffĂ©rentes grosseurs, et autres outils, il se rend chez "ses" clients pour entretenir les sabots et les pieds des chevaux, voire des Ăąnes. "Il faut savoir que le sabot d’un cheval pousse d’un centimĂštre par mois" dit-il, "il faut donc intervenir tous les 45 jours environ pour parer les sabots extraire le surplus de corne ou les ferrer. Avec mon employĂ©, nous partons donc pour rĂ©aliser des soins sur mesure au cheval en tenant surtout compte de ses aplombs" continue-t-il. Nicolas intervient Ă©galement sur la rĂ©alisation de fers spĂ©cifiques, comme des fers thĂ©rapeutiques ou orthopĂ©diques. Mais le rĂŽle du marĂ©chal-ferrant ne s’arrĂȘte pas lĂ . En effet, il doit Ă©galement avoir des connaissances assez affinĂ©es sur les pathologies aiguĂ«s qui peuvent ĂȘtre liĂ©es aux pieds et aux membres du cheval. Il travaille d’ailleurs souvent en Ă©troite collaboration avec le vĂ©tĂ©rinaire. Pour rĂ©sumer, le marĂ©chal-ferrant a une place essentielle au sein des professionnels de santĂ© du cheval. Il rectifie les aplombs et choisit une ferrure adaptĂ©e au pied de l’animal. Il est, de façon gĂ©nĂ©rale, prĂ©sent et disponible pour prodiguer des conseils et des soins, selon la qualitĂ© de la corne, de la discipline pratiquĂ©e, des saisons, de l’hĂ©bergement box ou prĂ© et de l’ñge du cheval les vieux chevaux gardĂ©s en box, qui ne travaillent plus n’ont pas les mĂȘmes besoins d’entretien que leurs congĂ©nĂšres plus jeunes et actifs.Nicolas rajoute "Pour exercer ce mĂ©tier, il faut ĂȘtre solide, rĂ©sistant, patient, avoir un bon relationnel et ne pas avoir peur d’approcher et de manipuler le cheval. En effet, ce peut ĂȘtre un jeune poulain n’ayant jamais Ă©tĂ© ferrĂ©, un cheval de trait aux pieds trĂšs imposants, un Ă©talon fougueux, une jument en chaleur ou encore un cheval de course. Il faut garder en tĂȘte que le marĂ©chal-ferrant travaille durant des heures, le dos courbĂ© et les genoux flĂ©chis. En marĂ©chalerie, tous les muscles sont sollicitĂ©s et c’est pourquoi les marĂ©chaux-ferrants n’exercent, pour beaucoup, que quelques annĂ©es".En raison du nombre toujours plus important de chevaux dĂ©tenus par des propriĂ©taires, Nicolas a rĂ©trĂ©ci son champ d’intervention. "C’est un mĂ©tier difficile et, si on est sĂ©rieux et efficace, les propriĂ©taires se passent le mot et les demandes vont bien au-delĂ  des espĂ©rances et/ou de la possibilitĂ© de toutes les honorer". Contact 06 80 50 98 35. Nita Strauss, qui a rĂ©cemment quittĂ© le groupe d’Alice Cooper, pour intĂ©grer le groupe de tournĂ©e de Demi Lovato, dit qu’elle n’a “pas nĂ©cessairement l’impression d’ĂȘtre partie” de la formation du rockeur emblĂ©matique. Actuellement, Lovato est sur la route pour promouvoir son huitiĂšme album studio, intitulĂ© Holy Fvck, qui est sorti le 19 aoĂ»t via Island Records. Strauss a donnĂ© son premier concert complet avec Lovato le samedi 13 aoĂ»t dans l’Illinois. Entre temps, Cooper a annoncĂ© le retour de son ancien guitariste, Kane Roberts, afin de rĂ©aliser les concerts prĂ©vus pour cet automne. En parlant de son retour dans le groupe, Roberts a soulignĂ© qu’il “ne voulait pas tout chambouler” et qu’il essaierait d’imiter Strauss autant que possible. Mais maintenant, dans une nouvelle interview pour Louder, Strauss parle de sa sĂ©paration avec Cooper, disant qu’en fait, elle n’a pas l’impression d’avoir “vraiment” quittĂ© le groupe. Elle a notamment dĂ©clarĂ© “C’est intĂ©ressant que tout le monde ait repris ça en disant que c’est un dĂ©part’, mais je n’ai pas vraiment l’impression d’ĂȘtre partie. J’ai pris du recul et je me retire de la tournĂ©e Ă  venir, mais je ne crois pas que quelqu’un ait employĂ© le mot dĂ©mission’ ou dĂ©part’ en dehors des [gens extĂ©rieurs au projet].” “Lors de mes derniers shows avec Alice, nous avons eu ce qu’il appelle un hiatus dinner’ oĂč il m’a dit Nous te souhaitons le meilleur, nous t’aimons, tu es la bienvenue [si tu souhaites revenir]’. Personne ne ferme la porte et ne change la garde, je prends juste un peu de recul. En fonction du calendrier de l’annĂ©e prochaine, j’aurai peut-ĂȘtre la possibilitĂ© de revenir, peut-ĂȘtre pas.” Concernant la façon dont elle s’est retrouvĂ©e Ă  jouer pour Demi Lovato, Strauss a dĂ©clarĂ© “J’ai reçu un message du directeur musical de Demi lorsque j’étais sur la route avec mon projet solo dans le cadre de la tournĂ©e de Black Label Society, et ce message rĂ©sumait ce que nous savons tous maintenant Demi est une grande fan de Rock et de Metal. Elle veut revenir Ă  ses racines et monter un groupe de rock entiĂšrement fĂ©minin. Elle est l’une des plus grandes stars du monde et elle veut faire un pas dans notre genre et ce style de musique que nous aimons tant.” “Lorsque vous recevez ce genre de message, indiquant que quelqu’un [de son calibre] veut mettre ce type de musique sur le devant de la scĂšne, comment pouvez-vous dire non ? Comment refuser cette opportunitĂ© de faire dĂ©couvrir ce style de musique Ă  tant de personnes ? J’ai donc Ă©tĂ© ravie de l’apprendre et j’ai sautĂ© sur l’occasion.” l'essentiel Le trailer Gildas Michel va participer au mythique ultratrail du Mont-Blanc UTMB, vendredi 26 aoĂ»t, un an aprĂšs avoir couru la Diagonale des fous. Il s’est prĂ©parĂ© autour de Foix avec son chien, au sein d'un territoire idĂ©al pour le trail ». Un ultra rĂȘve. Le trailer ariĂ©geois Gildas Michel va participer Ă  l’ultratrail du Mont-Blanc UTMB vendredi 26 aoĂ»t. C’est une course mythique. Je la rapproche du Tour de France, sauf que lĂ  c’est du trail et ouvert aux amateurs sourire. Je suis trĂšs content d’y participer et excitĂ© d’y aller, a confiĂ© le coureur de 42 ans, six jours avant le dĂ©part, samedi 20 aoĂ»t. Je vais vivre cette course lĂ©gendaire avec beaucoup d’enthousiasme. » Quand il en parle, son sourire ne quitte pas son visage. A lire aussi AriĂšge Gildas Michel, une seconde Diagonale de fou Un peu moins d’un an aprĂšs avoir couru la Diagonale des fous sur l’üle de La RĂ©union, en octobre 2021, Gildas Michel va s’attaquer Ă  un autre monstre de l’ultratrail, l’UTMB. Il sera au dĂ©part de la course reine, avec ses 170 km et 10 000 m de dĂ©nivelĂ© positif. Il y a dix cols Ă  plus de 2 000 m, a complĂ©tĂ© le seul AriĂ©geois Ă  y participer cette annĂ©e. Le dĂ©part Ă  Chamonix est Ă  1 035 m. » Vertigineux. Gildas Michel s'entraĂźne surtout sur des sentiers autour de Foix avec son chien, Scott. DDM - MARTIN BOISSEREAU Pour prĂ©parer l’épreuve, Gildas Michel s’est entraĂźnĂ© jusqu’à deux fois par jour lors des grosses semaines ». Au programme, du vĂ©lo tout-terrain le matin pour un effort doux » pendant plus de 2 heures et autant de temps en trail le soir. Je partais tĂŽt avant d’aller travailler, Ă  la frontale, et je finissais souvent avec le soir sourire, a tĂ©moignĂ© Gildas Michel. J’ai vu des levers et des couchers de soleil splendides. » Il les a partagĂ©s avec son chien et infatigable partenaire d’entraĂźnement, Scott, un Border. La prĂ©paration du Border avant la course. DDM - MARTIN BOISSEREAU L’AriĂšge, territoire idĂ©al pour le trail » En AriĂšge, il a favorisĂ© des boucles prĂšs de son domicile, autour de Foix, notamment un aller-retour de 12 km jusqu’au Picou 1 602 m d’altitude depuis Ganac. Je ne suis pas fan de prendre la voiture pour m’entraĂźner, a-t-il prĂ©cisĂ©. J’aime bien partir de chez moi et aller autour du Prat-d’Albis. Il n’y a pas beaucoup de technicitĂ© mais ça n’est pas nĂ©cessaire pour l’UTMB, contrairement Ă  la Diagonale des fous ou la Pica-Pica. On court sur un grand sentier de randonnĂ©e, pas trĂšs technique. » Environ 2 300 coureurs vont prendre le dĂ©part de l'Ă©preuve reine de l'UTMB, dont Gildas Michel. DDM - MARTIN BOISSEREAU En AriĂšge, dĂ©partement qu’il a rejoint il y a quelques annĂ©es, Gildas Michel a trouvĂ© un territoire idĂ©al pour le trail », avec des chemins techniques vers le Montcalm et plus roulants vers les Monts d’Olmes ». Il les a parfois empruntĂ©s avec les membres de son nouveau club, le Sport nature Montgailhard SNM. C’est agrĂ©able de partager sa pratique avec d’autres, a-t-il justifiĂ©, vĂȘtu d’un tee-shirt vert du SNM. Le dimanche matin, je fais une sortie longue avec eux. » Gildas Michel grimpe parfois Ă  la croix de Saint-Sauveur ou aux terrasses du Pech, Ă  Foix, pour s'entraĂźner. DDM - MARTIN BOISSEREAU Sur le parcours de l’UTMB, Gildas Michel espĂšre Ă©galement profiter de moments de convivialitĂ©. On est au contact d’autres coureurs, on partage des bouts de course au milieu du jour ou de la nuit et on Ă©change, on s’encourage, s’est-il projetĂ©. À l’arrivĂ©e, c’est la fĂȘte selon l’heure Ă  laquelle on arrive rires. » Son objectif, se rĂ©galer L’an passĂ©, Gildas Michel a couru la Diagonale des fous en 38 h 44. Il assure que l’UTMB se court plus vite, Ă©tant moins technique, mais ne se fixe pas d’objectif prĂ©cis pour vendredi. Je veux arriver au bout dans le temps imparti 46 h 30, a-t-il souri. Je veux me rĂ©galer, profiter de l’épreuve et des magnifiques paysages que l’on va traverser en France, en Suisse et en Italie autour du massif du Mont-Blanc. » Le plaisir avant tout. Retour Ă  la maison pour Gildas Michel et Scott. DDM - MARTIN BOISSEREAU S’il estime ĂȘtre moins bien prĂ©parĂ© » physiquement qu’avant la Diagonale des fous, Gildas Michel a d’autres atouts. J’ai plus d’expĂ©rience, a-t-il rĂ©sumĂ©. J’ai une meilleure gestion de la fatigue, trĂšs importante sur ce type de course, et une meilleure technique puisque j’ai fait plus de dĂ©nivelĂ© positif. Je suis aussi plus serein dans la prĂ©paration de mon matĂ©riel donc je perds moins d’énergie, j’arrive plus reposĂ©. » Il a conclu, optimiste L’un dans l’autre, ça devrait bien se passer. » Gildas Michel a dĂ©jĂ  fait le tour du Mont-Blanc, en 2019, sur trois jours. DDM - MARTIN BOISSEREAU La veille du dĂ©part, jeudi, la mĂ©tĂ©o prĂ©voyait un ciel couvert avec des risques d’orage et de la pluie autour du Mont-Blanc. Un temps idĂ©al » pour le trailer ariĂ©geois, soucieux d’éviter la chaleur pendant son effort. Comme dans un rĂȘve. A lire aussi AriĂšge les ultratrailers Antoine Guillon et CĂ©dric Chavet concluent leur dĂ©fi fou Ă  Foix Bien entraĂźnĂ© par Antoine Guillon, rĂ©fĂ©rence de l’ultratrail La mĂȘme Ă©quipe. Gildas Michel a profitĂ© des conseils d’Antoine Guillon pour prĂ©parer l’ultratrail du Mont-Blanc. Leur collaboration a commencĂ© avant la Diagonale des fous, que son coach a remportĂ©e en 2015 il a Ă©tĂ© 11 fois finisher » et est montĂ© 9 fois sur le podium, NDLR. La prĂ©paration s’était bien passĂ©e donc j’ai voulu continuer, a expliquĂ© l’AriĂ©geois. C’est structurant et il a une maniĂšre diffĂ©rente de pratiquer qui me plaĂźt beaucoup. Il est dans le partage et je ne me suis jamais blessĂ© avec son programme. » L’ultratrailer, ĂągĂ© de 52 ans, impressionne » Gildas Michel en compĂ©tition et le surprend Ă  travers les sĂ©ances qu’il propose. Dans son premier plan d’entraĂźnement, il n’y avait pas de fractionnĂ©, s’est-il Ă©tonnĂ©. Il m’a rĂ©pondu que la vitesse n’était pas nĂ©cessaire en trail, oĂč l’on court Ă  4 ou 5 km/h de moyenne Ă  mon niveau. On a plutĂŽt travaillĂ© la rĂ©sistance, l’endurance et les descentes. Il a introduit la notion de fractionnĂ© dans les montĂ©es pour prĂ©parer les variations de rythme cardiaque. J’aime cette façon de travailler. »

je n ai pas peur de la route